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Quand ça ne veut pas...

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Henrik Aslakson
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MessageSujet: Quand ça ne veut pas...  Quand ça ne veut pas... EmptyLun 26 Nov - 23:43


Quand ça ne veut pas...

On a eu un débat idiot avec Klara dans la matinée, à propos de la couleur d’une robe que la voisine nous a montré sur son téléphone, elle la voyait noire et bleue alors que pour moi elle était blanche et dorée. Forcément lancer un débat pareil entre elle et moi, ça finit en bataille parce qu’on croit que l’un se moque de l’autre et qu’on n’aime pas être pris pour des cons. En même temps difficile d’avoir une conversation posée entre deux bornés comme nous. Au final on a fait fuir la voisine et avec ça on n’a même pas eu le droit de connaître la véritable couleur de la robe. Maudite voisine et sa technologie. D’ailleurs Klara nous a acheté des téléphones pour qu’on puisse se joindre facilement en cas de besoin, mais honnêtement ce n’est pas trop mon truc. Je ne sais pas comment l’hybride fait pour envoyer un message de deux lignes en moins de quinze secondes alors qu’il me faut une minute entière pour le rédiger, avant de me rendre compte trop tard que le correcteur automatique a modifié la moitié de mes mots. Non non je vous le dis, tout ça c’est un peu trop pour moi.

Tout ça pour dire que vivre avec Klara c’est assez épuisant et que de temps en temps boire un verre dans un bar n’est pas de refus –oui Klara tu vas me rendre alcoolique-. D’autant que je me suis découvert une certaine passion pour le rhum. J’entre donc dans cette taverne et vérifie que les odeurs soient bien humaines avant de passer commande au comptoir, il faut dire que je n’ai pas mangé depuis hier alors s’il y a un vampire ou un loup dans le coin à se mettre sous la dent, je ne suis pas contre me faire les crocs. En attendant je suis d’attaque pour le rhum qui ne tarde pas à m’être servis. Dos au comptoir, je bois une gorgée de ma boisson avant de me mettre à scanner la salle du regard, m’attardant d’abord sur les deux blondes assises près d'une fenêtre avant d’arrêter mon regard sur la brune toute seul qui est aussi installée au comptoir à trois chaises de moi. Seule. Je tiens à noter la précision.

Pendant une minute j’imagine la tête que pourra me tirer Klara si je rentre à l’appartement avec l’odeur de cette humaine partout sur moi et un sourire amusé étire mes lèvres alors que je me lève de ma place pour commencer à la rejoindre. En fait je n’ai pas le temps de faire plus d’un pas vers elle que la main d’un type se pose sur mon épaule pour m’inviter à une partie de billard.

«  C’est quel genre de party ça ? »

Sur le moment je m’attends à une super fiesta au sous-sol avec tout un tas de belles femmes qui danseraient autour de nous. Sauf que je me trouve en compagnie de trois autres types et une table verte devant-moi avec des boules collées les unes contre les autres en forme de pyramide.

« Elles sont où les femmes ? »

La question sort naturellement de mes lèvres tandis que tous les trois rient d’un air amusé, comme si je venais de balancer la blague du siècle alors que je me pose réellement la question. Les types m’expliquent qu’ils veulent se faire un duel mais qu’à deux contre un ce n’est pas très fair play et donc il leur fallait quelqu’un d’autre. Visiblement le fait d’être entré seul dans le bar les a poussés à se dire que je serais le quatrième joueur

« Bon toi et moi on fait équipe contre eux, je suppose que tu connais les règles. »

« Ça dépend de quelles règles on parle... Vous pourriez même être tous les trois contre moi en fait mais je tiens à vous prévenir que ce ne sont pas des bâtons qui vont vous aider à l’emporter. »

« Je vois, t’es un comique en fait ! Allez on commence, l’équipe perdante paye sa tournée. »

Va pour du deux contre deux alors, mais je les aurais prévenu. J’attrape le bâton qu’on m’envoie et me met en position de garde, prêt à attaquer les types avant de relever un sourcil lorsque l’un d’entre eux se penche sur la table de billard et tape la boule blanche avec le bout de sa tige pour détruire la pyramide. Je les regarde faire, intrigué, c'est quel genre de jeu au juste ? Un jeu de boules pleines et creuses apparemment, et mon équipe doit viser les pleines. Drôle de jeu que voilà. Une fois que les trois types ont joué leur tour, c’est finalement à moi de jouer et ils se mettent tous à me fixer, comme s’ils attendaient de voir quel genre d’exploit je vais accomplir ce soir. Honnêtement j’aurais préféré me battre à trois contre un.

Je tourne autour de la table, analyse le jeu. Je pense avoir saisi la manière dont les tours fonctionnent en voyant les autres faire. Puisque nous sommes les pleines, je dois donc m’attaquer aux boules partant de la numéro 1 à 8, évidemment personne ne m’a expliqué que la numéro 8 doit être la dernière à tomber dans le trou. De toute façon ce n’est pas elle qui est dans mon viseur, c’est la numéro 2 qui me semble la plus simple à atteindre. Alors comme les autres, je place mon bâton, me penche sur la table, prends le temps de bien viser et tire. Le hic c’est que je ne maîtrise pas la force que j’emploie et au lieu de cogner la numéro 2, la boule blanche vole littéralement à travers le bar, passe juste devant les yeux de la belle brune au comptoir et termine son chemin en se plantant dans le mur du bar. Pendant un instant tous les regards sont hallucinés en voyant où a atterri la boule avant de se tourner vers moi.

«  Hum... Deuxième tour ?... »

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Freya Coleman
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¤ ZONE LIBRE : Freya vient d'une famille de chasseurs réputée et très croyants, leur lignée remontant jusqu'en l'an 540. Ses parents furent tués par Adrain Mancini, le roi vampire d'Italie. Elle est depuis la dernière descendante des Coleman.

Formée depuis son plus jeune âge chez les Fratres, elle fait partie des chasseurs d'élite et a longtemps oeuvré en duo avec Daniel Moretti dans la chasse aux vampires en Italie, avant de se rendre à Londres et oeuvrer en solitaire en croyant ce-dernier tué par un loup. Elle a commencé à chasser ces-derniers pendant un temps, avant d'apprendre que son ancien binôme était en fait devenu loup garou.

Prête à tout pour retrouver le tueur de ses parents, elle ignore encore tout de son identité et de son âge réel. Après les événements de la Saint-Patrick, elle s'est mise en tête de retrouver les responsables afin de blanchir le nom des Fratres. Elle a passé des mois à enquêter, avant de parvenir à les démasquer.

Suite à la chute des responsables, elle s'est vue proposer un poste de dirigeante à Londres et l'a accepté. Le Centre et le Sud semblent depuis être particulièrement visés par des attaques Fratres, tandis que d'autres se demandent pourquoi le Nord est moins touché...

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MessageSujet: Re: Quand ça ne veut pas...  Quand ça ne veut pas... EmptyMar 27 Nov - 4:04



Quand ça ne veut pas


Henrik Aslakson - Freya Coleman


En plein cœur d’un grand immeuble, les portes d’un ascenseur s’ouvrent tandis que je dépose quelques cartons à l’intérieur. Une clef dans une main, quelques sacs dans l’autre, je sais que le début de cette journée s’annonce bien. Je tourne la clef dans la serrure d’un appartement une fois arrivée et finis par entrer avec mes affaires. Après pratiquement un an passé à Londres, il était finalement temps que j’ai mon propre chez moi. Terminé les nombreux passages à l’hôtel des Fratres à toutes heures du jour et de la nuit, et terminé les appartements provisoires. Je laisse les cartons et mes sacs près de l’entrée pour le moment. Ayant assez peu d’affaires, il ne me faudra pas plus de quelques heures pour avoir tout déballé et rangé. Mais d’abord, place à la détente.

Je fais un grand tour de l’appartement, m’arrêtant quelques instants devant un miroir avant de faire une grimace. La dernière nuit a été courte encore une fois et le résultat commence à se voir. Des cernes, manquait plus que ça... Sans doute signe qu’il doit être temps d’arrêter le café, mais cette résolution ne tient que jusqu’à ce que j’arrive dans la cuisine. En réalité, c’est pas que je n’ai pas envie de me reposer, mais dès que j’ai le malheur de m’assoupir une minute, ce sont toutes ces visions de mort que le vampire a implantées dans mon esprit avec son bidule magique qui refont surface. Du coup pour le moment le café me va bien comme substitut. Et puis, étant donné que j’ai posé ma journée pour le déménagement, je suis persuadée qu’après un petit break il n’y paraitra plus rien.

Je commence à avoir faim, alors la cuisine me parait être un bon début pour commencer ce programme détente... Du moins c’est ce que je croyais. Aussi belle et moderne soit-elle, encore faut-il savoir s’en servir. Et autant dire que la cuisine ne faisait pas vraiment partie du programme ni avec mes parents lorsque j’étais gosse, ni avec les Fratres par la suite. Manger sur le pouce ou des plats déjà préparés dehors, c’est un peu tout ce qu’on connait. Du coup... Je prends mon téléphone, j’appelle Daniel qui me demande de faire vite car il est en pleine réunion avec les loups et je lui demande s'il sait comment faire cuire un poulet. Je me vexe lorsqu’il m’envoie bouler et lui crie au bout du fil que contrairement à lui je ne peux pas manger cru. Finalement, je finis par commander des sushis.  

Suite à cette première expérience en cuisine peu concluante, je décide de me faire couler un bon bain chaud et applique un peu de baume sous mes yeux afin de diminuer les cernes. Pour une fois, ne rien faire ça fait du bien. Et pour fêter mon emménagement, je décide de sortir boire un verre ce soir... Enfin je décide surtout de sortir parce qu’il n’y a plus de café.

Faisant un grand tour dans le centre de Londres, c’est finalement vers le Sud de la Tamise que je finis par me diriger, avant d’entrer dans un bar du nom de Bobby’s Tavern. Ce soir, j’ai troqué la tenue de chasse pour des bottines, un pantalon noir, un débardeur blanc et une petite veste noire, les cheveux en partie lâchés le long de mon dos. Un style plutôt détendu du coup. J’ai pris soin malgré tout de dissimuler un poignard anti-vampire ainsi que mon fouet en lames dans un grand sac à main car on ne sait jamais sur qui on peut tomber. Je me dirige vers le comptoir du bar et m’installe directement là-bas, avant de commander un café. Lorsque le barman me l'apporte, il commence à s'esclaffer avant de s’exprimer.

« J’ai l’impression qu’elle va être épique, cette partie de billard. »

Je finis par tourner ma chaise de l’autre côté du comptoir afin de pouvoir observer ce qu’il s’y passe. J’aperçois quatre hommes, dont trois en train de rire, apparemment amusés par le quatrième. Intriguée, je continue de boire mon café tout en les observant. De là où je me trouve, je n’entends pas vraiment ce qu’ils se disent mais je peux facilement deviner qu’ils sont en train de constituer les équipes. Un billard... ça fait longtemps que je n’ai pas vu se jouer une partie. En voyant le quatrième homme pointer les trois autres du doigt avec une telle assurance, il doit sûrement plutôt bien s'y connaître en billard. Néanmoins, mon regard se pose d’autant plus sur ce dernier au moment où celui-ci attrape sa queue de billard. La position qu’il prend à cet instant ne m’échappe pas : il est en parfaite position de garde. Un soldat ? Qui sait... Disons que ce genre de position de combat est peu commune de manière générale surtout quand on joue au billard. Je les observe commencer le jeu, mais je dois bien avouer que j’aurais pu m’attendre à tout excepté ce qui suivit au moment où le quatrième homme tira. J’ouvre de grands yeux en voyant la boule blanche me passer juste sous mes yeux avant de venir se planter dans le mur. Non mais oh ! Ça va pas ou quoi ? Depuis quand est-ce que le billard est devenu un jeu dangereux ? Mourir par un coup de boule de billard, autant dire que ce serait la fin la plus ridicule qui soit...

Je pourrais aller dire deux mots à celui qui vient de tirer et lui signaler que c’est un danger public, mais étant donné la force du tir, je suis pratiquement certaine qu’il ne s’agit pas d’un humain. Le trou fait par la boule blanche dans le mur d’à côté me le confirme lorsque je m’y rends afin de récupérer la boule, évitant au passage de signaler le trou. Je m’avance vers la table de billard et observe l’inconnu quelques instants. Vampire ? Non... Aussi tordu que puisse être mon esprit, imaginer un vampire jouer au billard entouré d’humains est hors de ma portée. Un loup peut-être ? Ça me parait hautement plus probable. Il est peut-être nouveau dans une meute ? Si ça se trouve, il est dans celle de Daniel... En tous cas, j’ai bien vu à son air que le tir n’était pas intentionnel. Mais s’il continue d’user de sa force de cette façon, il risque de finir par se faire remarquer et d'avoir des problèmes. Et si j'allais lui filer un petit coup de main ? Je dépose la boule blanche sur la table de billard avant de m’adresser au joueur censé être l’équipier de l’inconnu pour cette partie.

« Est-ce que ça vous ennuierait que je vous remplace le temps de cette partie ? Si vous êtes d’accord, peu importe la mise que vous avez mis sur la table, je suis prête à la doubler. »

Autant dire que le coéquipier semble plus qu’heureux de céder sa place à cet instant étant donné le coup qu’il a vu partir. A mon avis il s'était sûrement déjà fait à l’idée de perdre le pari qu’ils avaient fait. Les deux autres, quant à eux, semblent être assez étonnés que j’ai voulu prendre la place de leur partenaire sur une partie qu’ils estiment déjà perdante. J’esquisse un petit sourire qui paraitrait presque innocent, les incitant à jouer. Je profite du fait que ce soit à leur pour me tourner vers ce qui semble être mon nouveau partenaire de jeu afin de m’approcher discrètement et lui murmurer quelques mots.

« Tu dois absolument apprendre à réduire ta force au minimum avant de tirer sinon tu vas finir par tuer quelqu’un avec cette boule de billard... Regarde bien le placement de mes mains lorsque j’attraperai la queue de billard et essaie de la tenir de la même façon, tu seras beaucoup plus à l’aise pour viser... Au fait, essaie de toucher une boule pleine à chaque coup même si tu ne la fais pas rentrer, et évite de faire tomber la boule blanche dans le trou. Quant à la boule noire, c’est seulement en dernier. Mais quoi que tu fasses... vas-y le plus doucement possible surtout. »

Autant dire qu’il est évident que l’inconnu n’a jamais joué au billard auparavant. Mais heureusement, les règles du billard ne sont pas les plus compliquées, et pour le reste il m’a l’air d'être bon observateur alors il se pourrait bien qu’au final ça puisse marcher. C'est à mon tour de jouer. Si j’avais su que je me retrouverai à nouveau à faire une partie de billard un jour... Je n’ai eu que très rarement l’occasion d’y jouer, ma dernière partie remontant il y a plusieurs années de cela avec Daniel, Declan et Kylian suite à une grosse mission terminée dont on n’était pas certains de pouvoir se tirer. Après ça, Declan avait absolument tenu à ce que nous allions tous boire un verre, et on a fini par terminer la soirée en faisant un billard. Même si au début ça peut paraître un peu étrange, au final, une fois qu’on sait correctement tenir la queue de billard, il suffit de savoir bien viser et surtout de doser correctement sa force en ce qui nous concerne. J’observe le jeu. Nos concurrents ont déjà rentré deux boules sur les sept rayées. Je prends soin de placer volontairement mes mains lentement sur la queue de billard afin que l’inconnu puisse voir de quelle façon je m’y prends. Je me baisse légèrement, observe du coin de l’œil ma première cible, et je fais la rentrer la première boule. J’égalise le score avec une deuxième avant de manquer le tir suivant. C’est à présent autour de mon coéquipier. Je l’observe se placer devant la table de billard, me pinçant légèrement la lèvre inférieure en espérant qu’il parvienne à contenir sa force au moment de tirer.  
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MessageSujet: Re: Quand ça ne veut pas...  Quand ça ne veut pas... EmptyJeu 29 Nov - 22:35


Quand ça ne veut pas...

Depuis quand est-ce qu’on demande à un hybride de jouer au billard ? Ce sont des jeux d’humains ça, avec des règles stupides à propos de boules, de queues et de trous. Qui a inventé ces règles au juste ? Honnêtement je connais un autre type de jeu qui se joue à peu de choses près de la même façon, sauf que là je ne manque jamais le trou au moins, même quand ils sont plusieurs. Ce doit être un frustré qui a inventé ça ou sûrement un eunuque qui a dû rêver de ce jeu et se réveiller en se souvenant que Dieu lui a interdit les plaisirs charnels. Les catholiques et leur religion... Ne me demandez pas d’où me viennent ce genre de pensées, je n’en ai pas la moindre idée, elles sont juste là, voilà tout. Peut-être que le rhum m’aidera à faire passer la partie plus vite. Il est passé où mon verre déjà ? Oh, vide. Il va falloir penser à en commander un deuxième alors.

Lorsque je vois la belle brune se lever et avancer vers nous, je détourne le regard et essaie de me planquer derrière mon coéquipier, j’ai bien failli la tuer après tout, ou lui faire perdre la vue... Sauf que mon partenaire ne joue pas le jeu et s’écarte d’un pas lorsqu’elle arrive jusqu’à nous. Impossible de se cacher maintenant. Sale traître. La belle brune me fixe et dépose la boule blanche sur la table juste à côté de nous avant de demander de prendre la place d’un joueur. Si je la regardais, je remarquerais que ce n’est pas à moi qu’elle s’adresse, mais puisque j’esquive exprès son regard tel un enfant qui n’a pas envie de se faire gronder, je me dis que ces mots me sont adressés. Qui aurait envie que la partie se termine avec des blessés après tout ?

« Vo... »

Volontiers, c’est le mot que je m'apprêtais à prononcer lorsqu’elle demande à être la remplaçante d’un joueur. Je m’attendais à ce que ce joueur ce soit moi, mais mon coéquipier me la fait à l’envers pour la seconde fois et je me tourne vers lui pour lui jeter un regard noir. C’est moi le boulet du billard ici, pas lui, alors pourquoi est-ce que ce ne serait pas moi qu’on remplacerait ? J’ai pas demandé à participer après tout... Mais puisque la lady le réclame, la lady aura le droit à sa partie, même si elle n’a pas choisi le bon partenaire de jeu pour ça. Je me décide enfin à assumer mes actes et croise le regard de la belle brune. Un délicieux morceau, on ne va rien se cacher.

« Vous savez, si vous tenez à remonter la réputation des femmes dans des jeux d’hommes, vous venez de vous associer au mauvais partenaire. »

Est-ce que ma phrase sonne un peu machiste ? Possible qu’elle le soit en fait mais qu’on s’entende bien, je n’ai absolument rien contre les femmes, il y a juste certains domaines dans lesquels les hommes sont plus doués et d’autres que les femmes maîtrisent mieux. Oh Klara prendrait plaisir à m’en mettre une si elle entendait mes pensées, j’en suis sûr. Je me racle la gorge quand je constate le regard de la brune sur moi et honnêtement je ne préfère pas connaître le fond de sa pensée, alors je détourne vite la conversation.

« On s’y remet ? »

C’est un sourire qui traverse le visage de l’humaine lorsqu’elle attrape son bâton et attend que ce soit à son tour de jouer. Je n’ai pas la moindre idée de ce que ce sourire signifie, mais il me met mal à l’aise, c’est normal ? Disons que oui pour le moment. La brune se met à me tourner autour et sur le moment je me sens comme la chair fraîche d’une lionne, sauf que c’est moi le roi de la jungle ici. Mon expression se modifie dès le premier conseil et c’est un sourcil qui se redresse. Alors elle est au courant pour moi ? Mais au courant de quoi exactement ? Je finirai bien par le découvrir, en attendant autant jouer le jeu. En parlant de jeu, elle semble avoir compris que malgré mes airs de grand garçon je suis complètement novice à ce jeu et elle me glisse discrètement quelques conseils à suivre. La boule noire en dernier, la boule blanche doit éviter le trou et je dois maîtriser ma force. Ok, c’est enregistré.

Lorsqu’elle s’éloigne, je me dis que je suis plutôt pressé que cette partie se termine, histoire d’être débarrassé de toutes cette histoire de boules à mettre dans des trous. Puis mon cerveau semble avoir un arrêt lorsqu’elle se met à jouer et fait un tir parfait. Rectification, deux tirs parfaits. Et le pire c’est que les deux autres la félicitent alors qu’ils sont nos concurrents. Non là ce n’est vraiment pas juste, puis on n’est pas sensé soutenir l’ennemi normalement, femme ou pas. Puis ce sont tous les regards qui se tournent vers moi quand vient mon tour, même le barman a arrêté de servir ses clients pour observer le prochain coup. Je suis devenu le nouveau phénomène de foire en fait.

« Vous savez le premier coup c’était juste histoire de vous donner confiance, mais le billard et moi c’est une grande histoire. »

Ouais une sacré grande histoire même. Je fais un peu mon show, fais craquer ma nuque d’un côté puis de l’autre avant de m’étirer et, enfin, me positionner pour tirer. D’un coup il y a un grand silence, comme si tout le monde retenait son souffle. Je me remémore les gestes de l’humaine et si on observe bien j’adopte en réalité la parfaite posture du candidat expert dans ce qu'il fait, je vise exactement de la bonne façon pour faire le tir parfait. Sauf que le problème vient à nouveau du tir en question. Si tout à l’heure la boule a volé à travers tout le billard, cette fois elle avance au ralenti, roule jusqu’à une boule pleine et la touche à peine avant de s’arrêter. Je viens probablement de commettre le tir le plus lent de toute l’histoire du billard.

« Ce coup-là aussi je l’ai fait exprès pour vous laisser prendre un peu d’avance avant de vous massacrer, ce serait trop facile sinon. »

Puis c’est à cause de la belle brune qui m’a demandé de jouer le plus doucement possible, alors c’est ce que j’ai fait. J’ai joué trop doucement du coup. Pff ce jeu va me faire perdre mes cheveux.


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Formée depuis son plus jeune âge chez les Fratres, elle fait partie des chasseurs d'élite et a longtemps oeuvré en duo avec Daniel Moretti dans la chasse aux vampires en Italie, avant de se rendre à Londres et oeuvrer en solitaire en croyant ce-dernier tué par un loup. Elle a commencé à chasser ces-derniers pendant un temps, avant d'apprendre que son ancien binôme était en fait devenu loup garou.

Prête à tout pour retrouver le tueur de ses parents, elle ignore encore tout de son identité et de son âge réel. Après les événements de la Saint-Patrick, elle s'est mise en tête de retrouver les responsables afin de blanchir le nom des Fratres. Elle a passé des mois à enquêter, avant de parvenir à les démasquer.

Suite à la chute des responsables, elle s'est vue proposer un poste de dirigeante à Londres et l'a accepté. Le Centre et le Sud semblent depuis être particulièrement visés par des attaques Fratres, tandis que d'autres se demandent pourquoi le Nord est moins touché...

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MessageSujet: Re: Quand ça ne veut pas...  Quand ça ne veut pas... EmptySam 1 Déc - 16:51



Quand ça ne veut pas


Henrik Aslakson - Freya Coleman


Une soirée passée dans un bar à jouer au billard avec un loup pour fêter mon premier jour d’emménagement, vous y croyez ça ? Il est clair que ça détonne assez avec mes activités habituelles, mais en somme, je dois bien avouer qu’un petit moment de détente une fois de temps en temps n’a jamais fait de mal à personne. Enfin... Quand je parle de soirée de détente tout est relatif. Il semblerait en effet que mon partenaire de jeu ait quelques difficultés à maitriser sa force avec les boules de billard et ne manque pas de se faire remarquer. Si j’avais continué à chasser les loups, autant dire que l’attitude de ce dernier est tellement peu discrète qu’il aurait pu tout aussi bien tenir une énorme pancarte avec écrit « Surnaturel » au milieu de la tête.

Intérieurement, je dois avouer que je ne suis pas si mécontente que cela de l’aider. Après tout, il s’agit de ma première bonne action à l’égard d’un loup, enfin s’il s’agit bien d’un loup ce dont je suis presque sûre. Il fallait bien commencer quelque part, et puis ça me donne également le loisir d’apprendre à faire leur connaissance afin de pouvoir peut-être un peu plus les apprécier et balayer les aprioris que j’avais à leur sujet. Reste à voir comment les choses vont se passer, et quelque chose me dit que celui-ci va me donner un peu de fil à retordre.

Au moment où je demande à prendre la place de son coéquipier, je le vois lui-même déjà prêt à vouloir laisser sa place, fuyant à moitié mon regard. Mais il en est hors de question. Si tu veux apprendre à te fondre dans la masse, tu dois t’entrainer, même si ça commence avec un jeu aussi basique que le billard. Pendant un moment, il continue de détourner le regard, comme s’il avait fait une bêtise et qu’il cherchait à s’en cacher. Cela me fait esquisser un sourire amusé. En fait, son attitude gênée fait ressortir un côté plutôt... Innocent. Mais lorsqu’il finit enfin par se mettre dans le jeu et accepter le fait qu’il va devoir réessayer, cette attitude est aussitôt balayée par une phrase à caractère plutôt machiste. Au revoir l’innocence. Je viens me placer devant lui et au moment d’attraper ma queue de billard, je la recule d’un petit coup sec bien placé contre son estomac avant de me tourner vers lui.

« Oups... Je suis désolée, il semblerait que les jeux d’hommes soient un peu plus durs à maitriser pour une femme que je le pensais... »

Mais il verra parfaitement au regard que je lui lance et au sourire qui ne quitte pas mes lèvres qu’il ne s’agit en rien d’un accident, plutôt une mise en garde. La partie reprend et nous tirons tour à tour. Finalement, c’est enfin à lui de jouer. J’espère qu’il suivra mes conseils et qu’il parviendra à maitriser sa force, d’autant que le reste de la salle semble s’être arrêtée dans ses activités le temps de le voir tirer. J’espère qu’il ne sera pas sensible à la pression suite à trop de regards braqués sur lui. Tout compte fait, je ne sais même pas pourquoi je me pose la question étant donné son attitude si sûre de lui. Je pense une main contre mon front, dépitée de l’entendre se vanter d’être un pro du billard. J’attrape ma queue de billard et la baisse alors discrètement contre son pied, suivi d’un léger « Hum... ». Maintenant, va falloir arrêter d’attirer l’attention sur toi si tu tiens réellement à finir la soirée sans te faire embarquer. Il semblerait qu’il semble enfin s’y remettre sérieusement. Là, c’est la concentration ultime. Pour peu je le verrai presque transpirer tant ce coup semble important à jouer pour lui. Au moins, il aura suivi mes conseils et attrape sa queue de billard à la perfection. Il ne reste plus qu’à savoir ce que donnera le tir.

En voyant la boule se déplacer le plus lentement du monde, je mordille ma lèvre inférieure afin de m’empêcher d’éclater de rire. Il ne peut pas s’en empêcher, continuer à faire comme si de rien n’était. Au moins, il aura touché la boule pleine. Je m’avance vers lui, mon sourire ne quittant pas mes lèvres.

« Pas mal. Si tu y mets un tout petit peu plus de force pour le prochain tout en restant sur cette lancée, je suis sûre que tu pourras arriver à un tir parfait. »

La partie reprend et nos adversaires se retrouvent à 5 boules rayées rentrées sur 7. Puisque c’est mon tour, il est temps d’égaliser le score. Je tire les trois boules suivantes avant de manquer le quatrième tir. Egalité parfaite, et c’est désormais à mon coéquipier. A vrai dire, l’opportunité est plutôt belle. La boule blanche est placée en dans un axe parfait entre une boule pleine et le trou. Un tir léger et bien placé et il viendra nous faire passer en tête. Je tente de le motiver un peu.

« Si tu réussis ce coup, tu auras droit à un petit cadeau. »  

Reste à savoir ce que les mots « cadeau » et « Freya » vont donner dans la même phrase. Allez, avec un peu de chance, s’il réussit ce tir, au tour suivant la victoire sera à nous.
 
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MessageSujet: Re: Quand ça ne veut pas...  Quand ça ne veut pas... EmptyMar 4 Déc - 21:18


Quand ça ne veut pas...

Premier coup de bâton de billard dans l’estomac. Elle l’a fait exprès, pas vrai ? J’en suis sûr ! Les femmes arborent toujours un sourire angélique lorsqu’elles font une bêtise, enfin je crois. On dirait que la belle brune n’a pas apprécié mon petit commentaire à propos des jeux d’hommes, mais honnêtement il ne faut pas toujours prendre au sérieux ce que je dis, ou alors je ne fais vraiment pas honneur aux hommes en jouant aussi lamentablement. Je plisse un peu les yeux devant l’humaine l’air de dire que je la tiens à l’œil, c’est que logiquement quand on est partenaire on ne devrait pas se donner des coups mais plutôt se faire des massages pour se relaxer, ou quelques baisers pour porter chance ça peut être pas mal aussi. Non ? Par tous les dieux...

Mon tour vient trop rapidement à mon goût et même si je joue les fiers, et bien quand on voit le tir minable que je viens de réaliser on peut bien penser que je ferais mieux d’aller me cacher. Non mais sérieusement, mettez-moi une épée dans la main et je suis le meilleur de vos hommes, mais ça ? Ce n’est clairement pas fait pour moi. Mes jeux de l’époque se résumaient à faire la guerre, pas à taper dans des boules. Ni à me prendre des coups de bâton par une jolie femme. Là clairement elle l’a fait exprès ! Ok si elle veut la jouer comme ça, je saurais à quoi m’attendre la prochaine fois. Pour l’heure ce sont sur ses conseils que je me concentre et... Bah j’ai plutôt l’impression qu’elle se moque moi de là.

« Pas assez doux, pas assez fort, je vais finir par me vexer à force. »

Est-ce qu’on parle toujours du jeu ? On va dire que oui. La partie se poursuit et si l’équipe adverse s’en sort bien, l’humaine s’en sort encore mieux, parce qu’elle arrive quand même à égaliser le score à elle toute seule tout en se coltinant un boulet en ma personne. Puis vient pour la énième fois mon tour. Ce jeu ne se termine donc jamais ? Je voulais juste boire un verre ou deux moi, c’est tout. Cette fois c’est un soupire qui s’échappe de mes lèvres lorsque je viens me positionner. Faire le malin une ou deux quand on rate passe encore, mais au bout d’un moment je vais juste finir par me ridiculiser et soyons honnête, je n’aime pas ça. Mais il y a un petit ange sur mon épaule qui essaie de me motiver en me proposant un cadeau en échange de ma réussite. Petit ange ou petit démon ? Difficile à dire avec cette femme.

« Et si je rate j’aurais le droit à un baiser pour me réconforter ? »

Là je sens le coup venir à l’avance, alors lorsque l’humaine tente un nouveau coup avec son bâton, je le bloque dans ma main avec qu’il ne me touche et tire doucement dessus, l’entraînant dans le mouvement. Son corps se retrouve quasiment collé au mien, avec seul le bâton entre nous pour nous séparer et c’est un sourire fier qui trône sur mes lèvres.

« Bien tenté. »

Je lui adresse un clin d’œil avant de la libérer et lui rendre son arme, enfin son bâton. Puis c’est l’heure de me concentrer à nouveau sur la partie, c’est que j’ai ma réputation en jeu là. La cible a l’air facile qui plus est, je n’ai pas le droit de me louper sur ce coup-là. Alors j’expire un grand coup, me concentre sur le jeu et lorsque je tire... ô miracle ! La boule rentre dans le trou. Il me faut deux ou trois bonnes secondes avant de m’en rendre compte et d’ouvrir de grands yeux, me tournant avec un grand sourire vers l’humaine.

« T’as vu ce tir parfait ?! » Bon si on oublie que c’était le tir le plus simple de la partie, on peut bien me laisser être fier de cette victoire quand même, non ? Ayez un peu de cœur bon sang ! Je me tourne vers les autres et les nargue comme un gosse. « On fait moins les fier, hein ? » Un vrai morveux. En attendant on me rappelle que j’ai le droit à un deuxième coup puisque j’ai marqué un point. « Oui oui je connais les règles, qu’est-ce que vous croyez. » On a plus le droit de savourer sa victoire maintenant ? Ingrats.

Si le tir m’a redonné confiance en mes capacités, ce n’est pas pour autant que je réussi le prochain tir. On ne peut pas marquer à tous les coups. Tant pis. Je hausse les épaules et m’approche de l’humaine pendant que les autres jouent, arrivé dans son dos, je passe ma tête par-dessus son épaule et lui glisse ces mots à l’oreille.

« Alors, quand est-ce que je vais avoir le droit à mon cadeau ? »

C’est que comme les enfants, je n’oublie pas de telles promesses. A vrai dire je vois bien un cadeau bien emballé de vêtements devant moi mais... quelque chose me dit que je me fais du mal pour rien.


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Formée depuis son plus jeune âge chez les Fratres, elle fait partie des chasseurs d'élite et a longtemps oeuvré en duo avec Daniel Moretti dans la chasse aux vampires en Italie, avant de se rendre à Londres et oeuvrer en solitaire en croyant ce-dernier tué par un loup. Elle a commencé à chasser ces-derniers pendant un temps, avant d'apprendre que son ancien binôme était en fait devenu loup garou.

Prête à tout pour retrouver le tueur de ses parents, elle ignore encore tout de son identité et de son âge réel. Après les événements de la Saint-Patrick, elle s'est mise en tête de retrouver les responsables afin de blanchir le nom des Fratres. Elle a passé des mois à enquêter, avant de parvenir à les démasquer.

Suite à la chute des responsables, elle s'est vue proposer un poste de dirigeante à Londres et l'a accepté. Le Centre et le Sud semblent depuis être particulièrement visés par des attaques Fratres, tandis que d'autres se demandent pourquoi le Nord est moins touché...

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MessageSujet: Re: Quand ça ne veut pas...  Quand ça ne veut pas... EmptyVen 7 Déc - 1:59



Quand ça ne veut pas


Henrik Aslakson - Freya Coleman


J’observe de temps à autres l’inconnu du coin de l’œil afin de guetter ses réactions, notamment lorsque je viens un peu le bousculer volontairement avec la queue de billard. En même temps, il cherche les ennuis de lui-même avec ce genre de remarque machiste. Du coup, je fais en sorte qu’il sache que mon « malheureux accident » n’en est en réalité pas un et que je n’hésiterai pas à recommencer. J’imagine que ce n’est sans doute pas à ce genre de réaction qu’il devait s’attendre en jouant au billard avec une femme, mais que voulez-vous, c’est une sorte de rituel habituel chez les Fratres : faire connaissance en se tapant dessus. Et puis, il ne devrait pas avoir trop mal si c’est un loup, chose qui sonne désormais comme une certitude dans ma tête. Un petit sourire apparaît sur le coin de mes lèvres lorsque je le vois plisser les yeux, l’air de dire « je t’ai à l’œil » malgré le fait que nous soyons partenaires de jeu. Je t’en prie, fais donc.

Je le sens légèrement contrarié lorsque c’est à ton tour de jouer. Quelque chose me dit que s’il avait su à quoi s’attendre dès le début avec le billard, il ne se serait sans doute jamais approché de cette table. Ceci dit, s’il veut bien faire et se fondre dans la vie de tous les jours, il faut bien commencer quelque part. En plus, ça reste un excellent entrainement pour apprendre à canaliser sa force. Mieux vaut que ce soit derrière une table de billard que devant un humain ou un membre de l’Alliance. En entendant sa remarque concernant le fait qu’il va finir par se vexer si c’est ni assez doux ni assez fort, je ne peux retenir un sourire légèrement amusé. Le sentant un petit peu démotivé, je tente de lui redonner goût au jeu en lui proposant un petit cadeau s’il réussit son tir. Allez, c’est promis, si tu réussis celui-là je m’engage à faire en sorte de réussir les deux prochains coups. Quant à savoir dans quel état l’inconnu va finir la partie... C’est encore autre chose. En l’entendant me demander s’il aura droit à un baiser pour le réconforter au cas où il manquerait son tir, je m’apprête à nouveau à lui envoyer un coup de queue de billard dans l’estomac, mais c’est alors qu’il la rattrape et tire dessus, m’entrainant malgré moi jusqu’à lui. J’avais oublié le fait qu’il avait adopté une posture très ressemblante à celle d’un combattant au début de la partie et que ses réflexes doivent être sans doute beaucoup plus aiguisés qu’on ne le penserait. Je m’en aperçois maintenant que mon corps est quasiment collé contre le sien. En voyant le sourire de vainqueur trôner sur ses lèvres et sa réflexion à mon attention, un moue légèrement boudeuse se dessine sur mes lèvres tandis que je pose une main contre son torse.

« Gardes-en un peu pour ton prochain tir, soldat. Crois-moi, tu préfèrerais la douceur d’un champ de bataille que l’idée de savoir ce qui se passerait si tu franchis cette distance. »

Antisociale : 1 point. Les relations humaines et moi, autant dire que ça arrive carrément sous le niveau zéro. Et le pire, c’est que j’ai l’impression qu’au lieu de lui faire peur, ça l’amuse. Je vois son clin d’œil lorsqu’il relâche la queue de billard et cette fois, c’est moi qui viens l’observer avec ce fameux regard façon « je t’ai à l’œil ». Il se reconcentre assez rapidement, se préparant à tirer. La balle est placée parfaitement dans l’axe. S’il s’y prend correctement, il peut la faire rentrer tout de suite. Je le vois tirer et tape doucement dans mes mains en le voyant atteindre son objectif. Je crois qu’il ne réalise même pas tout de suite qu’il a réussi à faire rentrer la balle, jusqu’à ce qu’il se tourne vers moi avec un grand sourire, me demandant si j’ai vu son tir parfait. Je souris à mon tour, étant sans doute la seule à pouvoir réaliser à quel point ce tir a dû être difficile pour lui étant donné la concentration qu’il a dû mettre afin de réussir à canaliser sa force.

« Félicitations. »

Lorsqu’il se tourne vers les autres afin de faire le malin, je viens placer ma main contre mon front dans un geste désespéré. En fait, ce loup est un vrai gosse. Je le vois tirer une deuxième fois, se vantant de connaître les règles, même s’il manque la boule suivante. C’est au joueur suivant. Pendant ce temps, l’inconnu vient placer sa tête juste à côté de la mienne au-dessus de mon épaule, me réclamant son cadeau. En fait, il a plutôt de la chance que je sois en parfait contrôle avec mes actes et que nous nous trouvions dans un bar. En temps normal, une tête trop près de la mienne a généralement droit à l’un de mes fameux coups de tête, réflexe de défense et espace d’intimité qu’il convient de respecter. Pourtant là, je décide de jouer son jeu et me tourne légèrement vers lui pour murmurer à mon tour.

« Donne-moi juste une minute, le temps de terminer la partie. »      

C’est en plus mon tour de jouer. Nous sommes désormais à six contre six. Je rentre la septième boule et me concentre désormais sur la dernière boule : la boule noire. L’un de nos concurrents demande que la boule noire soit rentrée en tapant au moins une fois un bord de la table avant de rentrer dans le trou. Mon regard se lève vers ce dernier, légèrement inquisiteur. Les conditions concernant la boule noire, on les impose dès le début du jeu et non à la fin. Je ne dis rien cependant et me concentre sur mon dernier tir. En me voyant viser un coin de la table, l’inconnu se demandera sûrement ce que je fais. Mais le tir est parti et la boule noire cogne le bord de la table une fois, puis deux, avant de rentrer directement dans le trou. La partie est terminée. Je tourne la tête vers nos deux concurrents.

« Messieurs, ce fut un plaisir. Nous serons au bar pour la double tournée. »

J’invite l’inconnu à me suivre tandis que nous retournons au bar. Je m’approche du barman afin de lui murmurer quelques mots avant de me tourner vers l’inconnu.

« Alors, qu’est-ce que tu prendras ? Au fait, je m’appelle Freya Coleman. »

Le barman disparait quelques instants avant de revenir avec un porte-clefs contenant une boule de billard accrochée dessus.

« Un petit souvenir de ton baptême du billard. En attendant, c’est l’heure d’arroser ça. Je prendrai un café. »

Désolée bel inconnu, c’est sans doute un cadeau un peu moins personnel que ce que tu aurais souhaité, ceci dit, c’est assez rare de recevoir un cadeau de la part d’une Fratre, du coup en ce qui me concerne, je trouve ça plutôt pas mal. Je tourne légèrement le regard vers lui lorsque je commande un café, à croire que je viens de prononcer un mot interdit.  

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Henrik Aslakson
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MessageSujet: Re: Quand ça ne veut pas...  Quand ça ne veut pas... EmptySam 8 Déc - 15:14


Quand ça ne veut pas...

L’humaine est amusante, belle et provoquante, exactement comme je les aime. Bon d’accord, j’aime toutes les femmes, mais certaines méritent plus mon attention que d’autres et celle-ci est particulièrement intéressante. Mon regard se pose sur sa main contre mon torse puis se relève sur elle pour croiser son regard. Sourire aux lèvres, je ne peux que m’amuser de sa réflexion. Ne jamais mettre Henrik Aslakson au défi, j’ai tendance à tout prendre personnellement et vouloir prouver à quel point je peux être un homme surprenant.

« Qui prétend que j’aime la douceur ? »

C’est un clin d’œil que je lui adresse suite à cette question avant de retourner à la partie et quelle victoire m’attend ! J’ai enfin eu ma première boule, certes la seule de la partie mais quand même, j’ai de quoi être fier. L’humaine me félicite et tape même dans ses mains, de quoi raviver mon égo et me vanter auprès des deux autres qui doivent probablement se demander sur quelle planète je vis. Mon comportement semble tous les rendre un peu dingue et en réalité je m’en amuse, je n’ai pas l’intention de m’arrêter en si bon chemin. La partie continue et je me rapproche de la belle brune pour réclamer mon dû. Il y a bien un cadeau intéressant que j’aperçois par-dessus son épaule, deux pour être exact, mais quelque chose me dit que l’humaine n’est pas sur la même longueur d’onde que moi. Elle me demande de lui laisser une minute pour finir la partie, visiblement persuadée que ce tour-ci sera le dernier et en fait il s’agit bien du dernier. Non seulement la brune rentre les dernières boules mais en plus elle respecte les règles du ricochet, non pardon, elle en fait même deux avant que la boule noire ne rentre dans le trou. Forcément je me dois de réagir à ça.

« Wooohoooo ! J’appelle ça une défaite humiliante les gars, mais vous vous êtes bien débrouillé. »

Oui c’est le boulet du billard qui se la ramène, mais le boulet on lui a envoyé un trèfle à quatre feuilles pour rattraper sa nullité et ainsi pas de défaite à déplorer. Je donne une petite tape sur l’épaule d’un des perdants et rejoins la belle au comptoir. La belle qui se nomme Freya Coleman et ce prénom me semble étrangement familier.

«  Freya... tu dois être une déesse alors. » Je ne sais pas trop d’où me vient cette réflexion à vrai dire, comme si une part de moi se rappelait au moins du nom de mes dieux, il serait après tout déshonorant de les oublier eux aussi. « Moi c’est Henrik Aslakson. » Ce qui n’est un nom très réputé dans le coin, d’autant que c’est norvégien, comme l’accent d’ailleurs.

Je n’ai pas encore passé commande que le barman me remet un petit quelque chose entre les mains. Il y a une petite boule de billard noire accrochée à un truc métallique. Etrange. Que suis-je censé faire de ça ? Je l’examine dans tous les sens et comme pour tester le goût, je porte l’objet à ma bouche et tente de mordre dedans, c’est comme ça que certains évaluent la valeur des choses. Finalement je glisse son cadeau dans ma poche et lui adresse un sourire, même si je ne sais toujours pas à quoi ça peut servir, bien que j’ai une petite idée en tête.

« Merci pour le porte bonheur ! »

Il y a le mot baptême qui sonne étrangement à mes oreilles, comme si une part de moi répugnait ce mot, mais je décide d’ignorer cette impression et me tourne vers le barman pour commander un nouveau verre de rhum. On a le droit à une double tournée en plus donc autant en profiter, sauf que Freya n’a pas l’air de vouloir profiter des choses de la même façon.

« Du café ? Non ça ce n’est pas la boisson des guerriers et encore moins d’une déesse, tout le monde trinque avec du rhum au Valhalla, ou du vin, ou de la bière, mais pas du café. » Au Valhalla ? C’est quoi ça au juste ? Je suis incapable de m’en souvenir mais expliqué de cette façon ça m’a l’air d’être un endroit génial, un endroit où j’aimerais bien aller un jour. « Allez, juste un verre, aucun dieu ne te le reprochera, crois-moi. » Là encore je ne sais pas d’où me vient cette affirmation, mais elle traduit bien le fond de ma pensée alors... Il ne me reste plus qu’à convaincre la belle Freya de profiter.


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Formée depuis son plus jeune âge chez les Fratres, elle fait partie des chasseurs d'élite et a longtemps oeuvré en duo avec Daniel Moretti dans la chasse aux vampires en Italie, avant de se rendre à Londres et oeuvrer en solitaire en croyant ce-dernier tué par un loup. Elle a commencé à chasser ces-derniers pendant un temps, avant d'apprendre que son ancien binôme était en fait devenu loup garou.

Prête à tout pour retrouver le tueur de ses parents, elle ignore encore tout de son identité et de son âge réel. Après les événements de la Saint-Patrick, elle s'est mise en tête de retrouver les responsables afin de blanchir le nom des Fratres. Elle a passé des mois à enquêter, avant de parvenir à les démasquer.

Suite à la chute des responsables, elle s'est vue proposer un poste de dirigeante à Londres et l'a accepté. Le Centre et le Sud semblent depuis être particulièrement visés par des attaques Fratres, tandis que d'autres se demandent pourquoi le Nord est moins touché...

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MessageSujet: Re: Quand ça ne veut pas...  Quand ça ne veut pas... EmptyMar 11 Déc - 4:26



Quand ça ne veut pas


Henrik Aslakson - Freya Coleman


Il y a certaines fois où, lorsque je m’adresse aux gens, je me dis seulement après coup que ma manière de m’exprimer n’est peut-être pas toujours la plus adaptée, du moins lorsque l’on cherche à se sociabiliser. Jodie Rowley m’a déjà fait prendre conscience que je manquais de tact et depuis j’essaie de travailler là-dessus, encore plus depuis que j’ai appris qu’elle était enceinte. Mais comme on pourra facilement le voir, je manque encore de pratique. Le truc c’est que les relations humaines sont pour moi un véritable défi, bien plus que le fait de me retrouver face à un vampire pour le tuer. Entre Fratres, on se contente de se battre, tuer des vampires, se féliciter, se frapper pendant les entrainements et ça s’arrête là. Alors forcément, dès qu’il est question d’une certaine proximité avec qui que ce soit, j’ai pour habitude de me mettre sur la défensive tout en cherchant à dissuader rapidement la personne se trouve face à moi. Sauf que l’inconnu en question, non seulement ça ne le dissuade pas, mais en plus il semble en redemander, prenant presque ma remarque comme une invitation. Alors sur le coup eh bien, ça me laisse sans voix.

Le voici qui récupère toute son assurance aussitôt la partie terminée. A nouveau, j’ai envie de plaquer une main contre mon front en l’entendant se vanter devant nos adversaires de les avoir battus. Ce loup est un vrai gosse, il n’y a pas d’autre mot qui me vienne en tête. C’est pourquoi je finis par l’attraper et le ramener devant le bar avec moi avant que nos adversaires ne changent d’avis et ne finissent par vouloir lui casser la figure. Jamais rien de pire que de venir frustrer l’égo d’un homme si vous voulez mon avis. Nous voilà finalement installés et nous commençons par faire les présentations. C’est que, l’appeler « l’inconnu » tout au long de la soirée n’est pas vraiment dans mon intention. Mais mon air se transforme en véritable surprise lorsque, juste après lui avoir dit mon prénom, il le compare à une déesse. Est-ce réellement un connaisseur de la mythologie nordique ou est-ce simplement une tentative de forme de drague ? Difficile à dire avec lui. Ceci dit, je reconnais que son nom ainsi que son accent ont de quoi me faire reconsidérer la question. Aslakson, voilà un nom bien peu commun, encore plus en ce siècle. En tous cas, sa remarque a le mérite de venir décrocher un sourire sur mes lèvres.

« C’est un plaisir de faire ta connaissance, Henrik. Peu de personnes connaissent les origines de mon prénom alors je te remercie pour le compliment. »

Il faut bien avouer que mes parents ont eu un drôle de sens de l’humour en choisissant ce prénom pour moi, comme s’ils avaient toujours su ce que je deviendrai, comme s’ils avaient toujours su que ma vie se présenterait sous forme de choix importants qui me feraient basculer du côté des guerriers tout en cherchant à maintenir une certaine forme de bonheur autour de moi. Après tout, si on s’en réfère à la légende nordique, Freya était une déesse guerrière et c’était la première des Valkyries. C’est également elle qui récupérait dans son palais la moitié des guerriers défunts les plus courageux afin qu’ils protègent leurs familles, leurs clans et leurs biens, tandis que l’autre moitié des guerriers allait au Valhalla dans le royaume d’Odin afin de vouer leur existence aux guerres et aux batailles pour se préparer à combattre lors du Ragnarok. En plus d’être une déesse guerrière, Freya était également décrite comme la plus juste des déesses. Quelque part, c’est peut-être parce que je cherche à suivre cet objectif que j’en suis arrivée à ne pas faire de cadeaux aux imposteurs, y compris ceux de mon propre clan et à l’inverse, accorder une chance à ceux qui le mériteraient peut-être malgré les interdits. Là où ça devient légèrement plus drôle, c’est que Freya était également la déesse de l’amour et de la fertilité. Pourtant, les Valkyries étaient des guerrières vierges et pures, leur virginité étant le symbole de leur immortalité. Est-ce que ça aussi, mes parents l’avaient prédit ? J’ose espérer que non.

Le barman finit par nous interrompre en remettant à Henrik le porte-clefs que je lui avais demandé d’apporter en guise de cadeau. Mon regard se fait curieux en observant la réaction d’Henrik quelque peu... Etrange. C’est la première fois que je vois quelqu’un scruter un porte-clefs de cette façon, quant à le mettre dans sa bouche... Je l’observe avec de grands yeux surpris, avant de le voir le mettre dans sa poche et me remercier pour le porte bonheur. Une estime bien plus haute que celle d’un simple porte-clefs, mais s’il l’apprécie alors tant mieux.

« Je... Euh... Il n’y a pas de quoi. »

Je commande tranquillement un café, tandis qu’il demande un verre de rhum. Je n’aurais malheureusement pas le temps de voir la tasse de café arriver jusqu’à moi qu’Henrik me dit que le café n’est ni la boisson des guerriers, ni d’une déesse, et qu’on ne trinque qu’avec du rhum au Valhalla ou d’autre alcools comme le vin et la bière. Je commence à l’observer avec un regard à la fois interrogateur tout en me demandant s’il est réellement sérieux.

« Le Valhalla ? Je ne te croyais pas si passionné par la mythologie nordique. Mais... Non mon café ! Je suis sûre que si ça avait existé à l’époque des Vikings, le royaume des dieux aurait également accepté les valeureux guerriers qui en buvaient. »

Certes, sur le moment je dis surtout cela sur le ton de la plaisanterie et dans une tentative désespérée afin d’essayer de récupérer ma boisson qui, visiblement ne reviendra jamais. Mais je tique à nouveau quand Henrik me dit « qu’aucun dieu » ne me reprochera de boire un verre. Croit-il donc réellement à l’existence de plusieurs dieux et à ces légendes nordiques ? J’affiche un air quelque peu embêté en voyant une boisson à base de Rhum arriver juste sous mon nez... A la place de mon café.

« C’est que... A vrai dire je ne bois pas d’alcool. »

Je regarde rapidement les gens autour de moi. Il faut bien reconnaître qu’ils ont tous au moins une bière à la main lorsque de mon côté je me trouvais avec un café. Bon... Si je dois vraiment interpréter les versets de la Bible à la lettre, la religion ne nous interdit pas de boire à l’unique condition que ce soit avec une grande modération. Le vin par exemple est même sacré et il est censé « réjouir le cœur du mortel ». Ce qui est strictement interdit en revanche, c’est l’état d’ivresse. Mais pour quelqu’un qui n’a pratiquement jamais bu... Comment saurais-je ? Hum... L’alcool est donc réellement une étape à passer afin d’aboutir plus rapidement à de meilleures relations sociales ? Trop de questions existentielles, il faut vraiment que j’arrête de me les poser. Je finis par attraper mon verre et le tend en direction d’Henrik.

« Un verre... Un seul. »

J’esquisse un sourire du coin des lèvres avant de trinquer avec lui et commencer à boire le contenu de mon verre. Si dans un premier temps je fais une tête bizarre au goût un peu fort de l’alcool sous mes lèvres, je finis par vider le contenu du verre bien plus vite que je ne l’aurais pensé. Et puisqu’on a le droit à une deuxième tournée... Eh bien je finis même par en prendre un deuxième.

« Au Valhalla ! »

Ok, c’est bien moi qui suis en train de trinquer au Valhalla avec Henrik à cet instant dans la joie et la bonne humeur ? Me voilà complètement faite après seulement un verre. Du coup, c’est plus de la moitié de mon second verre que je donne finalement à Henrik, les effets du premier ayant déjà commencés à se faire ressentir. Euphorique, c’est l’état dans lequel je commence à me trouver bien rapidement et j’en suis la première surprise. Baisser ma garde de la sorte, j’aurais beau retourner le problème dans tous les sens, cet état n’est définitivement pas mon état habituel. Je me lève de ma chaise et pose une main sur l’épaule d’Henrik.

« Mon loup, je vais prendre l’air cinq minutes. »

Ah bah voilà, je l’appelle ouvertement mon loup, même pas en raison d’un surnom affectif comme il pourrait le penser mais parce que je reste toujours bel et bien persuadée que c’est un loup garou. Sans vraiment attendre la réponse d’Henrik, la vision de la porte de sortie à l’arrière du bar devient mon nouvel objectif à atteindre et je prends ainsi sa direction, jusqu’à me retrouver enfin dehors. Je dois dire que l’air frais de la nuit sur mes pommettes brûlantes est une véritable bénédiction, du moins jusqu’à ce que je finisse par entendre un bruit à quelques mètres de moi qui attire alors soudain mon attention.  
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Henrik Aslakson
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MessageSujet: Re: Quand ça ne veut pas...  Quand ça ne veut pas... EmptyMer 19 Déc - 17:27


Quand ça ne veut pas...

Est-ce que je connais réellement les origines de son prénom ? Apparemment, pourtant je suis incapable de dire d’où me vient cette remarque, je sais juste que Freya est un nom important pour moi, dans mes origines et que telle une déesse, elle mérite tout mon respect. En fait la moitié des choses que je lui sors ce soir n’ont pas vraiment de sens à mes yeux, je parle de déesse, de dieux et de Valhalla comme si tout ça avait une réelle importance pour moi et pourtant je ne saurais dire exactement pourquoi ni de quoi il s’agit. C’est juste ancré en moi sans que je n’en comprenne encore le sens. Je finirai bien par le découvrir après quelques recherches je suppose, en fait Freya m’apporte déjà quelques réponses à mes interrogations. Elle me parle de mythologie nordique et de vikings et tout ça me semble étrangement très parlant. Bizarre...

« Probablement, je ne sais pas trop. »

Et je n’aime pas cette sensation de ne pas être calé sur un sujet que je devrais connaître mieux que n’importe qui, comme s’il s’agissait de mes origines ou quelque chose comme ça. Je retrouve néanmoins un semblant de sourire lorsque la jeune femme admet qu’elle ne boit pas d’alcool et que je me convaincs qu’il s’agit de l’occasion parfaite pour lui faire découvrir les bonnes choses de la vie.

« Et bien il n’est pas encore trop tard pour essayer. »

C’est un clin d’œil que je lui adresse avant de passer commande pour elle auprès du barman. Il est hors de question que cette femme quitte ce bar sans avoir goûté à la saveur exquise du rhum, et puis un seul verre ne fait de mal à personne après tout et s’il s’avère que ce soit le cas, je m’engage à m’occuper moi-même de la belle brune jusqu’à ce qu’elle aille mieux, sans mauvaise arrière pensée. Elle hésite puis s’empare finalement de son verre et c’est un grand sourire qui trône sur mon visage lorsqu’elle se décide à trinquer avec moi. Le premier verre se termine d’une traite, aussi bien pour elle que pour moi et ça m’amuse de la voir grimacer un peu... avant d’en réclamer un autre. Là elle commence à parler mon langage.

« Et aux déesses. »

Je lève mon second voir et le vide également en une gorgée tandis que Freya prend davantage son temps sur le sien. En fait elle ne terminera même jamais son verre, du coup autant ne rien gâcher, c’est donc moi qui me charge de le finir, le savourant plus lentement cette fois. C’est là qu’elle se lève et prétend avoir besoin de prendre l’air, ne manquant pas de m’appeler pour ce surnom affectif, du moins je le prends comme tel étant donné qu’à mes yeux elle n’est pas censée se douter de ce que je pourrais bien être, d’autant qu’elle n’est pas complètement dans le vrai. Je la regarde passer la porte et termine ce dernier verre avant de m’adresser au barman.

« Dis donc t’as sacrément chargé son verre. »

Il hausse les épaules d'un air innocent et retourne à ses affaires alors que je secoue doucement la tête de droite à gauche avant de la relever immédiatement face à une nouvelle odeur en approche. Mon regard se tourne automatiquement vers la porte où se trouve Freya et c’est là que je vois un type sortir de l’ombre pour se rapprocher d’elle. Il empeste le vampire et témoins ou pas je n’hésite pas à user de ma vitesse pour arriver dehors et me placer devant Freya.

« Tu ferais mieux de retourner à l'intérieur déesse, il y a un sale type qui me réclame une danse et ce ne sera pas très beau à voir, je suis un piètre danseur. »

Bon ce n’est pas dit qu’elle comprenne les sous-entendus vu son état mais tant pis. Alors que le vampire se rapproche, mon odorat me pousse à tourner la tête sur ma gauche pour voir une autre vampire approcher.

« Ne la chasse pas comme ça mon tout beau, il y en aura assez pour tout le monde. »

Pourquoi faut-il toujours que les vampires aient ce sale sourire sur le visage ? J’ai tout juste le temps de soupirer avant de la voir se jeter droit sur Freya et mon corps s’interpose, j’attrape la vampire par la gorge et la plaque dos au mur en pierre du bar avant de tourner mon regard vers l’autre vampire. Mes yeux se mettent à briller et mes canines ressortent, menaçantes.

« Touche-la et je t’assure que ta partenaire de crimes mourra de manière bien atroce. »

L’avantage d’être un hybride, c’est que nos morsures sont mortelles peu importe qu’il s’agisse d’une nuit de pleine lune ou non, mortelles pour les vampires comme pour les loups. Sont-ils au courant de la nouvelle espèce qui rôde dans les rues de Londres ? Peut-être ont-ils entendu des rumeurs, quoi qu’il en soit s’ils ne sont pas stupides ils sentiront forcément que je ne suis pas comme les autres, ni vraiment vampire, ni vraiment loup, mais plutôt un savant mélange des deux. Mes doigts se resserrent davantage autour de la gorge de la vampire que je tiens, histoire de bien leur rappeler que je suis le plus menaçant d’entre eux.


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¤ ZONE LIBRE : Freya vient d'une famille de chasseurs réputée et très croyants, leur lignée remontant jusqu'en l'an 540. Ses parents furent tués par Adrain Mancini, le roi vampire d'Italie. Elle est depuis la dernière descendante des Coleman.

Formée depuis son plus jeune âge chez les Fratres, elle fait partie des chasseurs d'élite et a longtemps oeuvré en duo avec Daniel Moretti dans la chasse aux vampires en Italie, avant de se rendre à Londres et oeuvrer en solitaire en croyant ce-dernier tué par un loup. Elle a commencé à chasser ces-derniers pendant un temps, avant d'apprendre que son ancien binôme était en fait devenu loup garou.

Prête à tout pour retrouver le tueur de ses parents, elle ignore encore tout de son identité et de son âge réel. Après les événements de la Saint-Patrick, elle s'est mise en tête de retrouver les responsables afin de blanchir le nom des Fratres. Elle a passé des mois à enquêter, avant de parvenir à les démasquer.

Suite à la chute des responsables, elle s'est vue proposer un poste de dirigeante à Londres et l'a accepté. Le Centre et le Sud semblent depuis être particulièrement visés par des attaques Fratres, tandis que d'autres se demandent pourquoi le Nord est moins touché...

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MessageSujet: Re: Quand ça ne veut pas...  Quand ça ne veut pas... EmptyVen 21 Déc - 14:01



Quand ça ne veut pas


Henrik Aslakson - Freya Coleman


C’est tout de même un peu étrange, le Valhalla, le nom des déesses et des Valkyries ne sont pas connus de tous à moins d’être un expert en histoire... Ou en œuvres d’art. Je suis sûre qu’Henrik aimerait beaucoup la toile du Valhalla exposée à la Whitechapel Gallery, peinte par Max Brückner en 1896. C’est une représentation de l’endroit qui ne manque pas de charme et que l’on pourrait parfaitement assimiler à un paradis où les dieux vivraient eux-mêmes. Pourtant, lorsque je lui fais la remarque concernant son expertise sur la question, il parait un peu perplexe et me répond qu’il ne sait pas trop. Soit il est très modeste, soit il y a vraiment quelque chose qui semble lui échapper. Pourtant, je suis certaine que si je le questionnais un peu plus en détail sur le sujet, les réponses qu’ils m’apporteraient seraient tout aussi justes que les premières.

Adieu délicieux arôme de café... Place à une nouvelle boisson qui, à vrai dire, n’a rien de très tentant au premier abord. Ok ok, pas de préjugés. Je vois que cela a l’air de tenir à cœur à Henrik et puis je ne perds rien à essayer de toute façon. Allez, il est temps de trinquer. Est-ce que c’est moi ou c’est vraiment très fort ? Si je grimace légèrement après les premières gorgées, c’est malgré tout une bonne surprise sur la fin... Peut-être parce que l’alcool a déjà commencé à me monter à la tête ? Non, c’est encore bien trop tôt pour cela... enfin je crois n’est-ce pas ? Contre toute attente, je finis par en demander un deuxième. Après tout, nous avions bien droit à deux verres chacun. Un sourire amusé apparaît sur mes lèvres lorsque nous trinquons pour la seconde fois... Au Valhalla et aux déesses. Mais en fait, j’ai un peu plus de mal à boire ce second verre lorsque je me rends compte que je ne dispose plus entièrement de toutes mes facultés. Je pensais que je m’y serai faite après le premier verre, mais le deuxième est toujours aussi fort. Cette sensation est étrange et en un sens elle me rend un peu inconfortable car j’ai la désagréable impression d’être moins sur mes gardes. Pour quelqu’un comme moi, ce n’est pas forcément une bonne chose étant donné les ennemis sur lesquels je suis susceptible de tomber. Je finis donc par laisser mon verre à Henrik avant d’aller prendre un peu l’air.

Une fois dehors, je tapote légèrement contre mes joues devenues roses, comme pour essayer de faire disparaître cet état un peu second. Mais un bruit vient alors attirer mon attention. Avant d’avoir eu le temps de bouger cependant, c’est Henrik qui se tient d’un seul coup devant moi alors que j’ai à peine eu le temps de cligner les yeux, me demandant de retourner à l’intérieur. Dis donc... ça c’est de la vitesse. Il me parle de danse, du fait que c’est un piètre danseur et que ce ne sera pas beau à voir. Je ne comprends pas un traitre mot de ce qu’il me raconte. En revanche, mes yeux n’ont pas manqué d’observer les canines du vampire qui nous fait face. Je secoue légèrement ma tête avant de poser une main sur l’épaule d’Henrik.

« Qu’est-ce que tu racontes ?... C’est un vampire. C’est toi qui devrais retourner à l’intérieur, je m’en occupe. »

Non mais, c’est moi la Fratre dans tout ça. Mon regard se tourne en direction de l’autre vampire qui approche. Donc maintenant il y en a... Deux ? Ok, oui c’est ça, deux. Mon sourcil se hausse lorsqu’elle demande à Henrik de ne pas me chasser comme ça car il y en aura pour tout le monde. Est-ce que je rêve où elle est en train de me prendre pour une proie facile ? Alors ça c’est le pompon, pour UNE fois que je ne suis pas en train de chasser les vampires, ils viennent quand même réclamer leur dû ? Qu’on ne vienne pas dire que je suis la méchante de l’histoire après. Mais qu’est-ce que je raconte d’abord... Je rends service à l’humanité non mais oh. Sauf qu’en attendant, il serait peut-être temps d’agir là. Je pose ma main contre la ceinture de mon pantalon et tire dessus d’un coup sec afin de faire sortir mon fouet... Mais rien ne se passe. Allons donc, c’est quoi cette histoire encore ? Je continue de tirer contre la ceinture mais le fouet refuse toujours de sortir. C’est alors que je vois la vampire se jeter sur moi et Henrik faire barrage presque aussitôt pour prendre le coup à ma place. Bah voilà, maintenant je suis énervée. C’est celui que je dois sauver qui se prend les coups à ma place.

« Hey ! J’ai dit... que je m’en... Occupais ! »

Je m’arrête soudain de tirer, me rappelant presque aussitôt le mécanisme que j’ai pourtant moi-même intégré à la ceinture. Bon, il est tout nouveau et c’est la première fois que je l’utilise pour ma défense. Je fais glisser mes doigts sur le petit bouton devant la ceinture avant d’appuyer dessus. Dans le même temps, j’entends la remarque d’Henrik glissée derrière mon dos à l’attention du vampire.

« Tu peux me croire, c’est lui qui va morfler... »

Je ne détourne pas mon regard du vampire tout en adressant cette phrase à Henrik... J’aurais peut-être dû pourtant, car je dois sans doute être la seule personne à avoir manqué ses canines et la couleur de ses yeux. C’est que, j’ai déjà du mal à me concentrer sur une seule personne à la fois... Mon fouet en lames finit enfin par sortir pleinement, tandis que j’ouvre mon sac à main pour attraper le poignard que j’ai glissé dedans. Un sourire ravi se dessine sur mes lèvres tandis que je fais face au second vampire. Désormais, rien d’autre ne compte que le combat. Je me jette sur le vampire, lui plantant mon poignard en plein torse tandis que mon fouet vient s’enrouler autour de sa jambe avant de tirer pour lui faire perdre l’équilibre. J’envoie un coup de pied dans le même temps contre le vampire afin de le projeter contre le mur et je finis par envoyer mon fouet s’enrouler autour de sa tête. Cette fois je t’ai eu. Je tire d’un coup sec pour le décapiter lorsque, au même moment, je trébuche sur un objet que le vampire a dû laisser involontairement tomber sur le sol... Je me retrouve étalée par terre tandis que la tête du vampire vole littéralement de son corps pour venir atterrir... Sur Henrik... Oups... Toujours allongée sur le sol, je lève une main en signe d’excuse.

« Désolée !!! »

En fait, je peine à savoir ce qu’il se passe du côté d’Henrik. J’essaie de me relever, mais je commence à avoir légèrement la tête qui tourne. Et pour une raison qui m’est complètement inconnue, j’ai une soudaine envie de rire. Un peu de concentration ! Je devrais déjà être debout et en train de lui filer un coup de main. Ma main se pose sur l’objet contre lequel j’ai trébuché avant d’apercevoir qu’il s’agit d’une flasque. Je me relève tant bien que mal avant de reprendre mon poignard en main et me tourner vers Henrik, en position de combat.

« Ok ! Ils sont où les autres ? »

Je tourne ma tête de droite à gauche, à la recherche d’autres vampires. Mais en fait, je me rends compte qu’il n’y en a déjà plus et que la bataille est terminée. Je pose une main contre ma tête, un peu surprise que ce soit déjà fini. Hum... Autant dire que pour une protectrice, ce fut loin d’être ma meilleure prestation. 
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MessageSujet: Re: Quand ça ne veut pas...  Quand ça ne veut pas... EmptyJeu 27 Déc - 15:37


Quand ça ne veut pas...

On peut dire que le programme de cette soirée est assez surprenant, si j’étais simplement venu boire un verre au départ, j’ai fini par être forcé de participer à une partie de billard avant de trinquer avec une déesse et voilà que maintenant je dois la protéger de vampires. Je suis curieux de savoir comment se finira cette soirée. Quoi qu’il en soit la présence de ces vampires éveille mon appétit et c’est aussi pour cette raison que je demande à Freya de retourner à l’intérieur, en plus de vouloir la protéger. Sauf que miss Freya a décidé de n’en faire qu’à sa tête ce soir et le plus surprenant est que c’est à moi qu’elle demande de retourner à l’intérieur parce qu’il s’agit de vampires. Non mais on aura tout vu, depuis quand les humains se mettent à combattre des vampires maintenant ? D’autant que je ne suis même pas certain qu’elle tienne debout.

«  Freya, j’ai pas envie de tirer à la courte paille avec toi... »

Je m’apprête à lui faire la morale mais il y a la vampire qui décide de ne pas nous laisser le temps de débattre sur lequel d'entre nous les tuera, mal polie, du coup il faut bien que j’intervienne avant qu’elle ne blesse Freya. Alors j’interviens, l’attrape par la gorge et la plaque contre le mur de l’établissement. Plus elle se débat, plus je sens mon appétit grandir mais avant de la déguster, je dois encore m’assurer que l’autre vampire ne fasse rien à Freya. D’ailleurs... Qu’est-elle en train de faire au juste ? Je plisse les yeux en la voyant se débattre avec sa ceinture et je me dis qu’elle doit être encore plus éméchée que je ne l’aurais pensé.

« Bon sang retourne à l’intérieur ! »

Sauf qu’elle ne m’écoute pas, je ne sais même pas si elle a entendu mon ordre d’ailleurs ou alors elle fait exprès de m’ignorer, ce qui serait d’autant plus vexant. Tout ça pour finalement sortir un fouet de sa ceinture, ou c’est plutôt sa ceinture qui se transforme en fouet... J’en sais trop rien en fait mais c’est la classe, je peux au moins lui reconnaître ça. Quoi qu’il en soit je n’aimerais pas me faire fouetter avec ça mais faut-il encore qu’elle atteigne sa cible. Si au départ on est plutôt dans du Mortal Kombat avec une bataille intéressante à regarder, la partie se transforme vite en Mario, avec le vampire dans le rôle de Bowser qui lui balance une banane pour la déséquilibrer, ce qui ne loupe pas. Princesse Peach glisse dessus et s’étale majestueusement sur le béton. Le tout en réussissant pourtant à décapiter le vampire, là on est plutôt dans du Game Of Thrones. Rah si seulement je connaissais toutes ces références !

La tête du vampire m’atterrit en pleine face avant de retomber sur le sol et si le hurlement de la vampire me rappelle qu’elle est encore là, le sang du mort sur mon visage me fait totalement céder à ma faim. Sans laisser la moindre opportunité à la vampire de s’en sortir, je pose une main sur sa tête et dégage son cou pour mordre dedans à pleines canines, me délectant du sang de mon ennemie jusqu’à ce qu’il n’en reste plus une goutte. Puis je laisse son corps retomber à mes pieds, mort de cette morsure d’hybride. J’essuie mes lèvres d’un revers de main et retourne vers Freya qui s’est relevée, prête pour l’action déjà terminée. J’attrape la flasque qu’elle tient dans les mains et commence à l’ouvrir.

«  Voyons voir quel genre de trésor tu tiens-là. »

Je goutte le contenu, whisky. Ma foi ça fera l’affaire même si ce n’est pas vers cet alcool que va ma préférence. Je tends la flasque à Freya et jette un coup d’œil au fouet qu’elle tient toujours de son autre main.

« Ça t’arrive souvent de jouer les Catwoman ? »

Catwoman... C’est quoi ça encore ? Je crois que je ne préfère pas le savoir. J’ai bien envie d’attraper son fouet pour le regarder de plus près mais je me souviens que Klara m’avait dit que nous n’aimons pas vraiment l’argent alors je me contente juste d’observer l’arme avec mes yeux.

« Chouette arme en tous cas, tu t’en sors bien au combat malgré des petites… disons maladresses. » J’emploie ce mot surtout pour ne pas la vexer, parce que la chute était tout de même assez épique. « Cela dit le combat était simple parce qu’ils étaient jeunes, tu n’auras pas la même facilité à chaque fois alors je te conseil de ne pas trop chercher les vampires. » Evidemment je ne me doute pas que je m’adresse à une EFL, de toute façon je ne sais même pas ce que sont les EFL, ce n’est pas comme si j’en avais rencontré ou qu’on m’en avait parlé depuis mon arrivée. Je tourne mon regard vers les deux cadavres qui gisent au sol et lâche un soupire. « Bon, c’est le moment le moins amusant où il faut se débarrasser des cadavres. Je te laisse prendre la tête et je m’occupe des corps. » Il ne reste plus qu’à trouver où on pourrait les balancer, peut-être dans la benne à ordures derrière le bar.


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Prête à tout pour retrouver le tueur de ses parents, elle ignore encore tout de son identité et de son âge réel. Après les événements de la Saint-Patrick, elle s'est mise en tête de retrouver les responsables afin de blanchir le nom des Fratres. Elle a passé des mois à enquêter, avant de parvenir à les démasquer.

Suite à la chute des responsables, elle s'est vue proposer un poste de dirigeante à Londres et l'a accepté. Le Centre et le Sud semblent depuis être particulièrement visés par des attaques Fratres, tandis que d'autres se demandent pourquoi le Nord est moins touché...

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MessageSujet: Re: Quand ça ne veut pas...  Quand ça ne veut pas... EmptyLun 4 Fév - 4:30



Quand ça ne veut pas


Henrik Aslakson - Freya Coleman


Est-ce que c’est un sentiment que j’inspire chez les gens ou ces derniers temps j’ai explosé le quota de celle qui n’en fait qu’à sa tête face à toutes les personnes qui l’entourent ? Non parce que, si je n’ai pas manqué de m’apercevoir qu’Alex était exaspéré par mon côté têtu, il semblerait que ce soit également le cas d’Henrik. Sauf qu’en réalité, c’est de leur faute à eux, pas de la mienne. Alex est un vampire du coup forcément on ne sera jamais d’accord. Et Henrik et bah... c’est un loup et c’est pas à lui de décider de toute façon. Non mais oh, c’est moi la Fratre qui suis censée le protéger dans tout ça. Lorsqu’il me dit qu’il n’a pas envie de tirer à la courte paille, j’écoute à moitié, bien trop occupée à essayer de faire sortir le fouet de ma ceinture. Lorsqu’il me crie de retourner à l’intérieur, c’est moi qui commence à m’indigner et à m’énerver sur ma ceinture. Non mais c’est pas possible ça tu vas sortir oui ?! Finalement, c’est lorsque je finis par me rappeler du mécanisme que j’ai inséré à l’intérieur de ma ceinture pour faire sortir mon fouet que le sourire me revient aux lèvres tandis que c’est comme une illumination qui semble me frapper.

Mon fouet dans une main et mon poignard dans l’autre, je focalise toute ma concentration sur le vampire avant de passer à l’attaque. J’ai beau ne pas tout à fait me trouver dans mon état normal, un combat pour la survie reste un combat. Je ne fais pas dans la demi-mesure avec le vampire et tout semble parfaitement se passer... Jusqu’à ce que je trébuche contre cette flasque et fasse voler la tête du vampire contre Henrik tandis que je finis complètement étalée sur le sol. Hum... Si je n’étais pas aussi éméchée je dirais que cette situation grotesque est pire qu’une humiliation, mais à cet instant et bah, ça me fait juste rire bien qu’il n’y ait aucune explication logique à cela. En me relevant, je crois apercevoir vaguement Henrik en train de se... Nourrir sur la vampire ? Ou quelque chose du genre.

« Beurk... Je savais pas que les loups pouvaient faire ça. »

A croire que j’ai manqué un chapitre sur l’alimentation des loups. Ça veut dire que Daniel aussi se nourrit des vampires ? Je chasse rapidement cette image de ma tête car rien que le fait de l’imaginer se nourrir d’un mort vivant me donne envie de vomir. En le voyant attraper la flasque et goutter ce qu’il y a à l’intérieur avant de me la tendre, j’essaie de voir en vain son contenu et rapproche la petite bouteille de mon nez afin d’en sentir le contenu... Quelque chose de très fort à première vue mais pas du sang ni autre chose de bizarre à priori. Je goutte donc une grande gorgée de la flasque avant de me mettre à tousser lorsque que le liquide vient brûler ma gorge.

« C’est... De l’alcool ? »

Je lui tends à nouveau la flasque. Si je ne suis déjà pas habituée à boire de l’alcool, autant dire que le mélange Rhum et Whisky risque d’avoir un effet néfaste sur moi. Je me tourne vers Henrik lorsqu’il me demande si ça m’arrive souvent de jouer les Catwoman tandis qu’il observe mon fouet. Mais avant d’avoir le temps de lui répondre, je bugge littéralement sur le mot « maladresses » et ça ne s’arrange pas lorsque je l’entends me dire que j’ai eu de la chance parce que les vampires étaient jeunes et que je ne ferai mieux de ne pas trop les chercher. Si on pouvait décrire ma réaction à cet instant, je dirais que je suis à mi-chemin entre une tête qui signifie « non mais tu te fous de moi ? » et la mâchoire à moitié décrochée suite à ce que je suis en train d’entendre. Je rêve où il est en train de me prendre pour une amatrice ?

« Maladresses ? Je suis une Fratre, c’est mon boulot de protéger toutes les espèces des vampires, qu’ils soient jeunes ou âgés. Mais ce truc que j’ai bu tout à l’heure, ça a affecté mes sens... Si tu ne me crois pas, je te botte les fesses en combat singulier... Dès que ma tête s’arrêtera de tourner... Et pas touche au fouet, l’argent c’est pas bon pour les loups... »

Sans compter que celui-là est aussi bien anti-loup qu’anti-vampire. J’enroule mon fouet au niveau de ma taille avant d’actionner le bouton qui vient de nouveau le ranger en l’intégrant à la ceinture de mon jean, mais en relevant la tête, je perds à nouveau l’équilibre et lui tombe dessus.

« Ok... J’ai juste une question... Le Nord de Londres c’est par où ? »

Une simple direction et je suis prête à foncer sans me retourner, même s’il est peu probable que je parvienne à retrouver mon nouvel appartement du premier coup alors que je n’ai même pas encore passé ma première nuit dedans. Ceci dit, la motivation est là et ne semble pas un instant me faire douter de réussir à rentrer chez moi dès qu’il m’aura donné la direction du Nord.
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MessageSujet: Re: Quand ça ne veut pas...  Quand ça ne veut pas... EmptyMar 12 Fév - 14:07


Quand ça ne veut pas...

Rien de mieux qu’un bon repas pour se requinquer, bon d’accord il y a mieux que le sang de vampire, j’ai une préférence pour le sang de sorcière par exemple sans trop savoir pourquoi, une question de goût je suppose, mais un repas quand on ne s’est pas nourrit depuis la veille ne fait jamais de mal. Il y a Freya qui semble dire quelque chose derrière que je n’écoute pas vraiment, quelque chose à propos de loups. Bizarre, je ne sens pas la présence d’un loup dans le coin pourtant, elle doit vraiment être bien éméchée la pauvre, ce qui est d’autant plus étonnant qu’elle s’en soit si bien sortie dans son état alors qu’elle n’est qu’une humaine et alcoolisée d’autant plus. D’ailleurs en parlant d’alcool, Freya semble avoir trouvé un petit trésor. J’en goûte une grande gorgée avant d’en proposer à Freya qui goûte elle aussi, avant de rapidement regretter son geste.

« Tu t’attendais à quoi, de l’eau ? »

Vu la forte odeur ça ne risquait pas d’être de l’eau, ou alors une eau vraiment étrange parce qu’en général elles n’ont pas d’odeur. M’enfin si Freya n’en veut pas je veux bien récupérer la flasque, ce que je fais d’ailleurs puisqu’elle me la tend. Je bois une nouvelle gorgée et lui offre une petite analyse de son combat avec le vampire, en fait l’idée c’est surtout de la mettre en garde pour ne pas qu’elle se mette bêtement en danger, l’air de rien je trouve l’humaine amusante et ce serait dommage de la perdre à cause de vampires. Mais Freya se met à parler de fratres et de me botter les fesses, ce qui me fait relever un sourcil l’air de dire « laisse-moi rire ».

« Je ne sais pas ce qu’est un fra-machin mais je me ferais une joie de te démontrer que même sobre je peux t’envoyer au tapis. Et je ne suis un loup, même si tu as raison, l’argent n’est pas bon pour moi. »

Freya est probablement la seule personne à qui je révèle aussi facilement que je ne suis pas ce qu’elle croit, mais pour être honnête je ne suis même pas sûr qu’elle se souvienne de moi le lendemain alors qu’elle ne tient même pas debout actuellement. Je rattrape Freya de justesse alors qu’elle ne semble ne même pas se rendre compte avoir perdu l’équilibre et me demande seulement de lui indiquer le Nord de Londres.

« J’imagine que si je te dis de repérer l’étoile Polaire et de tracer une ligne droite imaginaire vers le sol… tu risques plutôt de te diriger vers le Sud. »

Ce n’est même pas dit qu’elle sache à quoi ressemble l’étoile Polaire et c’est encore plus étonnant que moi je le sache, mais il fallait bien se repérer à l’époque et nous n’avions pas encore les boussoles alors les étoiles sont probablement devenus un réflexe pour s’orienter. Mais vu la tête de Freya devant mon explication, je crois qu’il est préférable que je l’accompagne.

« Suis-moi. »

Je lui tends mon bras pour qu’elle s’y agrippe histoire de ne pas s’écrouler au beau milieu de la route et nous voilà en marche direction le Nord, même s’il faudra être plus spécifique à un moment donné parce que le Nord de Londres est assez vaste l’air de rien. En attendant l’air frais ne lui fera sans doute pas de mal. On continue de marcher et à un moment donné je finis par tourner mon regard vers elle.

« Et du coup, tu les sors d’où ces armes ? »

Je veux bien que de par le fait qu’elle s’appelle Freya les dieux ont été cool avec elle en lui filant des armes stylées mais quand même, ce ne serait pas cool qu’ils lui en donnent à elle et pas à moi. Je veux mon arme moi aussi, une belle épée, celle que je me suis vu porter dans l’un de mes rêves, à moins que ce ne soit une vision de mon passé… bah en tous cas j’avais la classe avec ça et si cette épée existe vraiment, je ferais en sorte de la récupérer. Un guerrier se doit d’avoir toujours son arme fétiche à ses côtés après tout et si je dois mourir, je veux que ce soit en la serrant dans ma main, parce que le Valhalla n’accueille que les guerriers.


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Prête à tout pour retrouver le tueur de ses parents, elle ignore encore tout de son identité et de son âge réel. Après les événements de la Saint-Patrick, elle s'est mise en tête de retrouver les responsables afin de blanchir le nom des Fratres. Elle a passé des mois à enquêter, avant de parvenir à les démasquer.

Suite à la chute des responsables, elle s'est vue proposer un poste de dirigeante à Londres et l'a accepté. Le Centre et le Sud semblent depuis être particulièrement visés par des attaques Fratres, tandis que d'autres se demandent pourquoi le Nord est moins touché...

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MessageSujet: Re: Quand ça ne veut pas...  Quand ça ne veut pas... EmptyVen 8 Mar - 23:21



Quand ça ne veut pas


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J’ouvre la bouche m’apprêtant à répondre quelque chose à Henrik au moment où il me demande si je m’attendais à boire de l’eau dans cette flasque, mais aucun son ne sort, me rendant compte au même moment qu’en fait, je me doutais bien que ce n’était pas de l’eau puisque ça n’en avait pas l’odeur. Cela dit, en ayant vu Henrik en ingérer aussi rapidement le contenu et sans même sourciller, je ne m’attendais pas forcément à ce que ce soit de l’alcool non plus. Les surnaturels ont sans doute une tolérance à l’alcool plus forte que les humains. Quoi qu’il en soit, on dira que c’est la curiosité qui m’a poussé à essayer. De toute façon, je ne fais plus rien de très logique ce soir. Alors au lieu de ça, je me contente de hausser les épaules et de lui redonner la flasque.  

« Non mais... Peut-être à du jus de fruit. Après tout, tu as bu ça comme du jus de pomme. »

Je lui lance un regard ahuri en l’entendant parler de « Fra-machin » et me dire que même sobre il m’enverra au tapis. Sérieusement ? Je veux bien admettre que les Fratres n’ont pas vraiment eu la meilleure réputation cette année mais bon... au final ce n’est peut-être pas une si mauvaise chose qu’il n’ait pas entendu parlé de nous avant, ceci dit... Le fait de penser m’envoyer au tapis même sobre est déjà pris comme un défi et il me tarde de lui montrer. Mais d’abord, il entend quoi par sobre au juste, j’ai toujours été sobre. J’ai juste la tête qui tourne, les sens un peu engourdis et envie de rire bien que je ne sache pas trop pourquoi. Ce n’est pas de ma faute si ses propos n’ont aucun sens, comme lorsqu’il poursuit en me disant qu’il n’est pas un loup mais que l’argent n’est pas bon pour lui. Je hausse les sourcils à cette dernière remarque. Si l’argent n’est pas bon pour lui et qu’il tue des vampires, c’est tout simplement parce que c’est un loup...

« Un F-R-A-T-R-E. En fait nous sommes des... des combattants envoyés par le Vatican pour tuer des vampires. La plupart d’entre nous sont entraînés depuis la naissance et ne connaissent rien d’autre que le combat. Tu n’as pas à t’inquiéter, je garderai ton secret pour l’argent. Quant au fait de m’envoyer au tapis : Défi accepté ! »

En même temps, même en étant tout à fait sobre, il faudrait une sacrée explication pour me faire croire à l’existence d’une nouvelle race moitié-loup moitié-vampire... Mais pour les explications, on repassera ! Parce qu’autant dire qu’à la simple question posée pour savoir dans quelle direction se situe le Nord de Londres, la réponse d’Henrik a suffi à elle seule à me perdre complètement. Mon regard est à la fois choqué et perdu. Une étoile polaire et une ligne imaginaire vers le sol, sérieusement ? Ce n’est plus un loup qui est face à moi, c’est un véritable ovni.

« Euh... »

Je n’ai pas d’autre mot qui me vient à l’esprit, à part peut-être la question « Tu es sûr qu’on vient bien du même monde ? », mais j’affiche un grand sourire lorsqu’il me propose de le suivre et accepte volontiers le bras qu’il me tend après deux tentatives vaines pour essayer de marcher droit. Lorsqu’il me demande d’où viennent mes armes, un petit sourire s’affiche sur mes lèvres.

« Nos armes proviennent en majorité du Vatican car elles sont trempées dans l’eau bénite. En général ce sont plutôt des épées. Mais certains d’entre nous optent pour un style de combat plus personnel avec des armes qui sortent un peu plus du commun, comme ce fouet par exemple. Et toi Henrik, tu as une arme de prédilection ? Laisse-moi deviner... »

Je viens me placer face à lui, analysant sa carrure, ses gestes et son type de déplacement, tout en me remémorant son attirance particulière pour le style Vikings.

« Mmhh... Tu as l’air plutôt solide. Je t’imaginerais bien avec une épée ou une hache. »

Plutôt étonnant, pour une solitaire je n’ai sans doute jamais autant parlé à quelqu’un que je viens de rencontrer... déjà que je le fais assez peu ave les personnes que je connais. D’autres me diront plus tard que ça s’appelle la sociabilité. Nous continuons notre marche, non sans un ou deux petits détours une fois arrivés dans le Nord. Que voulez-vous, je n’ai emménagé que depuis ce matin alors une erreur peut bien arriver dans cet état. Arrivés devant l’immeuble, mon regard se tourne vers Henrik.

« Je te remercie de m’avoir raccompagnée. Si tu n’habites pas dans le quartier, tu peux monter. Je crois que j’ai une bouteille de... De quelque chose. Enfin, on me l’a offerte pour des invités, il parait que ça peut servir. Et je ne dors plus depuis plusieurs jours alors tu peux prendre le lit. »

Mais à peine poussé la porte d’entrée, mon regard est attiré par un mot devant l’ascenseur : « En panne jusqu’à demain matin ». Bah voyons, il ne manquait plus ça... On ne peut pas dire que je tienne remarquablement bien sur mes jambes qui plus est ce soir. Si en temps normal ça n’aurait été qu’une formalité, le fait de monter six étages à cet instant me paraît semblable à une montagne à escalader.

« Hum... ça, ce n’était pas prévu. »
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